PROJETS REALISES SUR FONDS PROPRES
Cette année, les travaux de reconstruction de la route de Nimzatt qui était une vieille doléance des populations, ont été achevés. Cette voie très stratégique est ouverte à la circulation et contribue grandement à améliorer la mobilité des populations et la liaison entre plusieurs quartiers.
En outre, il est envisagé de lancer officiellement, au début du mois de novembre prochain, les travaux de construction et de réhabilitation de voiries en pavés autobloquants, en béton armé et en enrobé dense, ciblés cette année. Nous mettrons tout en œuvre pour en terminer certains d’ici la fin de l’année, et finaliser le reste en 2025. Pour rappel, il s’agit de la route de la Cité TACO, de la pénétrante de Colobane Gouye Mouride Tally bou bess, de l’ex-rue Jules Ferry, de la route allant du pont Ablaye Nar au pont Youssou Mbargane DIOP, la route principale de Diokoul, des rues de Keury Kao (Parent, Pécho et Hippodrome) et la rue numéro 1 de Mérina. Le montant global de ces travaux est estimé à 730 millions F CFA dont 186 000 000 F CFA issus du PACASEN.
En 2025, il est proposé au travers d’une enveloppe 150 000 000 FCFA, de poursuivre cette dynamique d’amélioration du réseau viaire, en ciblant :
- un tronçon à l’entrée de Santhiaba (195 m) ;
- la bretelle liant la RN1 et la Route de Dangou via le tunnel sous la ligne du TER (2 tronçons de 60 mètres et 100 mètres) ;
- la route de Arafat (lancée en 2014 avec l’entreprise DG Travaux, elle part de la pharmacie Boutou Kane jusqu’à la route de Camp Marchand) ;
- les rues 2 et 6 de Mérina; et
- les prolongements des principales rues desservant le Marché central (Faidherbe, Kounoune et Ngalam).
Projets financés au travers des ressources externes
Dans le cadre de la mise en œuvre du PACASEN, l’aménagement de la Place Alé Gaye DIOP sera finalisé avant la fin de l’année. Il faut rappeler que le projet initial a fait l’objet de plusieurs adaptations. Cette place sera dotée de wifi everywhere offrant aux usagers un accès gratuit à l’internet.
Les travaux relatifs à la maison des Arts cofinancés par la Ville de Nantes et celle de Rufisque, sont en phase de finalisation. La procédure de sélection par appel à candidature de son directeur est en cours. Dans ce cadre, un comité technique chargé d’examiner les dossiers des 28 candidats ayant répondu à l’appel à candidatures, est mis en place. Dans un souci de transparence, le ministère de la culture ainsi que l’Ambassade de France au Sénégal sont représentés dans ce comité.
C’est également grâce à la coopération internationale que le jardin public a été entièrement rénové avec le concours de la ville marocaine de Dahla.
La nouvelle coopération avec la Ville de Zhoushan vient d’être lancée au mois de septembre 2024. La Ville de Rufisque comme son partenaire chinois pourra en tirer beaucoup de retombées socio-économiques au profit des populations notamment au niveau du secteur de la pèche avec les activités connexes.
En ce qui concerne les projets initiés par l’Etat à Rufisque, il faut souligner et déplorer que les travaux restants du PROMOVILLE (fermeture du canal de l’ouest et deuxième phase de la modernisation du boulevard Maurice GUEYE), de l’AGEROUTE dans le cadre du Programme Spécial de Désenclavement (PSD) et ceux concernant le Projet d’assainissement des dix villes (extension de réseaux d’assainissement eaux usées) sont à l’arrêt depuis plusieurs années.
Nous comptons beaucoup sur l’Etat pour la reprise et la finalisation de tous ces projets très importants pour nos populations. D’ailleurs, des correspondances ont été adressées aux différents Ministres compétents afin de les sensibiliser davantage sur leurs enjeux.